samedi 20 juillet 2019

Théorie de l'exercice, de l'activité physique et de l'autodétermination: une revue systématique

Aperçu: G.M.
Contexte
La motivation est un facteur essentiel pour maintenir l'exercice soutenu, ce qui est associé à des résultats importants pour la santé. En conséquence, les recherches sur la motivation à l'exercice dans la perspective de la théorie de l'autodétermination (TSD) se sont considérablement développées ces dernières années. Les examens précédents ont été principalement narratifs et théoriques. Dans le but d'une analyse plus complète des données empiriques, cet article examine la littérature empirique sur les relations entre les concepts clés fondés sur le TSD et les résultats comportementaux liés à l'exercice et à l'activité physique.
Les méthodes
Cette revue systématique comprend 66 études empiriques publiées jusqu'en juin 2011, notamment des études expérimentales, transversales et prospectives qui ont mesuré les orientations de la causalité de l'exercice, le besoin d'autonomie / de soutien et le besoin de satisfaction, les motivations de l'exercice (ou le contenu de l'objectif) et l'auto-évaluation. réglementation et motivation. Nous avons également étudié les interventions basées sur le TSD visant à améliorer le comportement à l'exercice. Dans toutes les études, les exercices / l'activité physique réels ou autodéclarés, y compris l'assiduité, ont été analysés en tant que variable dépendante. Les résultats sont résumés sur la base d'une analyse quantitative des preuves.
Résultats
Les résultats montrent un soutien constant pour une relation positive entre des formes plus autonomes de motivation et d'exercice, avec une tendance à la réglementation identifiée prédisant l'adoption initiale / à court terme plus fortement que la motivation intrinsèque, et la motivation intrinsèque étant plus prédictive de l'adhésion à un exercice à long terme. La littérature est également cohérente en ce que la satisfaction des compétences et des motifs plus intrinsèques prédisent de manière positive la participation à un exercice dans une gamme d’échantillons et de contextes. Des preuves mitigées ont été trouvées concernant le rôle d’autres types de motivations (par exemple, la santé / la forme physique et le corps), ainsi que la nature spécifique et les conséquences de la réglementation introjectée. La majorité des études ont utilisé des schémas descriptifs (c’est-à-dire non expérimentaux), mais des résultats similaires ont été trouvés pour les schémas transversaux, prospectifs et expérimentaux.
Conclusion
Dans l’ensemble, la littérature fournit de bonnes preuves de l’utilité du TSD dans la compréhension du comportement à l’exercice, démontrant ainsi l’importance des réglementations autonomes (identifiées et intrinsèques) pour favoriser l’activité physique. Néanmoins, il subsiste des incohérences et des preuves mitigées en ce qui concerne les relations entre des constructions et des exercices de TSD spécifiques. Les limitations particulières concernant les différentes associations explorées dans la littérature sont discutées dans le contexte de l’affinement de l’application du TSD à la promotion de l’exercice et de l’activité physique et de leur intégration dans des pistes de recherche futures.

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Abstract

Background

Motivation is a critical factor in supporting sustained exercise, which in turn is associated with important health outcomes. Accordingly, research on exercise motivation from the perspective of self-determination theory (SDT) has grown considerably in recent years. Previous reviews have been mostly narrative and theoretical. Aiming at a more comprehensive review of empirical data, this article examines the empirical literature on the relations between key SDT-based constructs and exercise and physical activity behavioral outcomes.

Methods

This systematic review includes 66 empirical studies published up to June 2011, including experimental, cross-sectional, and prospective studies that have measured exercise causality orientations, autonomy/need support and need satisfaction, exercise motives (or goal contents), and exercise self-regulations and motivation. We also studied SDT-based interventions aimed at increasing exercise behavior. In all studies, actual or self-reported exercise/physical activity, including attendance, was analyzed as the dependent variable. Findings are summarized based on quantitative analysis of the evidence.

Results

The results show consistent support for a positive relation between more autonomous forms of motivation and exercise, with a trend towards identified regulation predicting initial/short-term adoption more strongly than intrinsic motivation, and intrinsic motivation being more predictive of long-term exercise adherence. The literature is also consistent in that competence satisfaction and more intrinsic motives positively predict exercise participation across a range of samples and settings. Mixed evidence was found concerning the role of other types of motives (e.g., health/fitness and body-related), and also the specific nature and consequences of introjected regulation. The majority of studies have employed descriptive (i.e., non-experimental) designs but similar results are found across cross-sectional, prospective, and experimental designs.

Conclusion

Overall, the literature provides good evidence for the value of SDT in understanding exercise behavior, demonstrating the importance of autonomous (identified and intrinsic) regulations in fostering physical activity. Nevertheless, there remain some inconsistencies and mixed evidence with regard to the relations between specific SDT constructs and exercise. Particular limitations concerning the different associations explored in the literature are discussed in the context of refining the application of SDT to exercise and physical activity promotion, and integrating these with avenues for future research.

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