dimanche 31 juillet 2016

L'impact du badminton sur les marqueurs de santé chez les femmes non entrainées

Traduction: G.M.

J Sports Sci. 2016 Jul 29:1-9.

The impact of badminton on health markers in untrained females

Author information

  • 1a School of Sport, Health and Applied Science , St Mary's University , Twickenham , UK.
  • 2b School of Psychological Sciences and Health , University of Strathclyde , Glasgow , UK.

Abstract

The purpose of the study was to examine the health effects of 8 weeks of recreational badminton in untrained women. Participants were matched for maximal oxygen uptake (V̇O2max) and body fat percentage and assigned to either a badminton (n = 14), running (n = 14) or control group (n = 8). Assessments were conducted pre- and post-intervention with physiological, anthropometric, motivation to exercise and physical self-esteem data collected. Post-intervention, V̇O2max increased (P < 0.05) by 16% and 14% in the badminton and running groups, respectively, and time to exhaustion increased (P < 0.05) by 19% for both interventions. Maximal power output was increased (P < 0.05) by 13% in the badminton group only. Blood pressure, resting heart rate and heart rate during submaximal running were lower (P < 0.05) in both interventions. Perceptions of physical conditioning increased (P < 0.05) in both interventions. There were increases (P < 0.05) in enjoyment and ill health motives in the running group only, whilst affiliation motives were higher (P < 0.05) for the badminton group only. Findings suggest that badminton should be considered a strategy to improving the health and well-being of untrained females who are currently not meeting physical activity guidelines.
Le but de l'étude était d'examiner les effets sur la santé de 8 semaines de badminton de loisir chez les femmes sans entrainement. Les participantes ont été appariées selon la consommation maximale d'oxygène (VO2max) et le pourcentage de graisse corporelle et affectés soit dans un groupe de badminton (n = 14), de course à pied (n = 14) ou dans un groupe témoin (n = 8). Les évaluations ont été effectuées avant et après l'intervention avec une collecte de données physiologiques, anthropométriques, sur la motivation à l'exercice et sur l'estime de soi. Post-intervention, le VO2max a augmenté respectivement (P <0,05) de 16% et 14% dans les groupes de badminton et de course à pied, et le temps de l'épuisement a augmenté (P <0,05) de 19% pour les deux interventions. La puissance maximale a été augmentée (P <0,05) de 13% dans le groupe de badminton seulement. La pression artérielle, la fréquence cardiaque au repos et la fréquence cardiaque pendant le fonctionnement submaximal étaient plus faibles (P <0,05) dans les deux interventions. Les perceptions de conditionnement physique ont augmenté (P <0,05) dans les deux interventions. Il y avait une augmentation (P <0,05) des motivations pour le plaisir et la santé dans le groupe de courses à pied uniquement, tandis que les motifs d'affiliation étaient plus élevés (P <0,05) pour le groupe de badminton seulement. Les résultats suggèrent que le badminton devrait être considéré comme une stratégie visant à améliorer la santé et le bien-être des femmes sans entrainement qui sont actuellement en dehors des recommandations sur l'activité physique.